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Les contes d'Alysia (par MoOny)

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Les contes d'Alysia (par MoOny) Empty Les contes d'Alysia (par MoOny)

Message par MoOny Dim 8 Jan - 9:07

Et oui c'est à mon tour de me m'y mettre. J'ai eu un élan d'inspiration. Donc, comme le titre l'indique, je ne posterais que des contes. Un conte par post, long ou pas. Et en général, ça parodiera des vrais contes, d'où l'intérêt.
Bonne lecture Smile !

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Les contes d'Alysia (par MoOny) Empty Le Petit Poulpor

Message par MoOny Dim 8 Jan - 9:25

Il était une fois un petit Poulpor, qui en avait marre de nager au fond des océans d'Alysia. Il rêvait de pouvoir marcher et fouler la terre des humains, et de se balader. Mais ses parents, bien qu'ils puissent accomplir son voeu, refusaient catégoriquement que leur enfant puisse visiter le monde des pêcheurs qui revendaient leurs tentacules sur ebay.fr à des prix exorbitants.
Le Petit Poulpor, qui décidément ne pouvait pas faire confiance à ses parents, décida de consulter une sorcière du nom de Bibidibabidibou. Il lui demanda de lui offrir des jambes pour pouvoir marcher, et des poumons pour respirer. La sorcière accepta, à la condition qu'il revienne avant Minuit, sinon le charme aurait des effets secondaires et le transformerait en un animal effroyable. Le Petit Poulpor n'y vit pas d'inconvénient, se trouvant fort raisonnable. Ils conclurent ce marché, et la magie de Bibidibabidibou opéra. Le Petit Poulpor se retrouva sur le sable d'une des plages de Sabledoray, avec des jambes et des poumons. Il ressemblait à peu près à ça :
Spoiler:
Le Petit Poulpor, tout content d'être enfin capable de marcher sur ces terres qu'il avait tant rêvées, décida de vivre ces instants comme si c'étaient les derniers de sa vie. Pendant toute une journée, il visita de Rymar à Orchidia, en passant par Jaguarys et Oroban, toutes les villes, tous les villages, toutes les forêts d'Alysia. Le soir, de retour à Sabledoray, il décida d'aller en boîte, pour évaluer ses talents de danseur. Il passa inaperçu car c'était une soirée déguisée. Le Petit Poulpor n'avait jamais été aussi heureux que ce jour-là.
Il dansa toute la soirée avec différentes personnes, but des coktails et mangea des cakes. Jusque-là il s'était toujours contenté de bateaux et de matelots bourrés. Il mangeait enfin des cakes !
Mais la soirée passa très vite et Minuit arriva. Lorsque les 12 coups commencèrent à retentir, le Petit Poulpor s'affola et commença à courir en direction de l'océan. Mais la gueule de bois fit qu'il ne trouva pas le chemin de la plage ; Il commença à se cogner à chaque lampadaire de chaque rue, puis lorsque les 12 coups de Minuit finirent de retentir, il était trop tard, et la transformation opéra.
Le petit Poulpor se transforma en pikimi.

FIN

Mon histoire ne raconte pas s'il a réussi à reprendre sa forme originelle. D'après les rumeurs, le Petit Poulpor devenu Pikimi aurait été capturé par des trafiquants et amené en prison, obligé de manger des carottes tous les jours. Puis un jour, il aurait été acheté par un scientifique qui l'aurait enfermé dans une cage, jusqu'à la fin de ses jours.

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Les contes d'Alysia (par MoOny) Empty La Jaguarianne et la petite pantoufle de poils.

Message par MoOny Lun 9 Jan - 19:05

Il était une fois une Jaguarianne appelée...Jaguarianne. A sa naissance, ses parents n'avaient pas assez de budget pour l'appeler autrement. Nan, je blague, c'est juste que l'auteur de cette fiction est une grosse feignasse qui fout rien. Bref, Jaguarianne avait tout pour déplaire ; Des poils, et puis...Des poils. Parce que les jaguarians sont très poilus, vous savez. (Vole pas haut, celui-là.)
Jaguarianne rêvait de pouvoir visiter le monde des humains, d'aller en boîte et de draguer. Surtout que le prince Halan de Sabledoray organisait une super soirée déguisée à la discothèque de la capitale. Elle rêvait de pouvoir le rencontrer un jour !
Mais elle ne pouvait malheureusement pas quitter Jaguarys, protégée par un dôme magique. En plus ses parents l'avaient privée de sortie parce qu'elle était revenue trop tard d'une soirée Miaou Bounga chez son pote Kel-Cha.
Un jour, Jaguarianne connut qu'il y avait là dans Jaguarys une sorcière du nom de Bibidibabidibou qui réalisait des souhaits. Jaguarianne décida de la consulter et lui expliqua sa situation. Bibidibabidibou était clémente, et lui proposa de la transformer en humaine pour une nuit. "Mais attention, lui dit-elle, tu devras revenir au sein de Jaguarys avant Minuit, sinon tu te transformeras en un animal effroyable !"
- Genre...Un pikimi ?
- Non, bien pire qu'un pikimi !
Jaguarianne promit et aussitôt se métamorphosa en humaine. Elle portait une somptueuse robe, un diadème, et arborait des pantoufles de v...Non, de poils. Ses pantoufles étaient essentiellement constituées de poils.
- Eh oui, c'est pas du Made In China, ma grande.
Jaguarianne s'en contenta, fit la remarque que de toute façon, lorsqu'elle danserait on ne regarderait pas ses pieds, remercia Bibidibabidibou et sortit de chez la sorcière pour se diriger vers la sortie de la ville. D'ailleurs, elle sortit de Jaguarys plus vite que prévu, puisque les gardes de la ville la flanquèrent dehors à coup de pieds, maintenant qu'elle était humaine.
Jaguarianne s'en moqua, s'imaginant déjà dans les bras d'Halan, dansant avec lui au rythme d'un slow. Après quelques dizaines de minutes de trajet en bus, Jaguar...
*Pause*
Ben oui, elle n'allai tout de même pas marcher jusqu'à Sabledoray u_u
*Play*
Jaguarianne arriva à Sabledoray et trouva la discothèque où était organisée la soirée. Elle y entra, émerveillée, et fut rapidement gagnée par l'ambiance festive. Elle dansa pendant plusieurs heures et rencontra diverses personnes. Elle fit la rencontre d'un homme déguisé en Carlos de Bob l'Eponge. Mais elle cherchait des yeux le prince Halan lorsqu'elle l'aperçut enfin. Il était au bar en train de draguer une blonde. Jaguarianne fit déguerpir la rivale et commença à discuter vivement avec Halan. Mais il était bien bourré et devint très vite grossier. Jaguarianne, déçue par son idéal d'homme, enleva une de ses pantoufles en poils et lui jeta à la figure.
Puis, désemparée, meurtrie, elle quitta Sabledoray, alors qu'il n'était que 23h30. Après quelques dizaines de minutes de trajet en bus, Jaguarianne arriva finalement dans les montagnes de Lovinah, où elle n'eut aucun mal à trouver l'emplacement du dôme magique qui protégeait sa ville. Mais lorsqu'elle voulut pénétrer le portail magique, elle s'y cogna et rebondit dessus. Elle donna de grands coups pour qu'on lui ouvre. Deux gardes jaguarians, de l'autre côté, la regardaient faire, perplexes.
- Laissez moi entrer ! hurla-t-elle.
- Nan, mais hého, pas folle ?
- Quoi ?!
- On laisse pas rentrer les humains dans Jaguarys, madame. Mademoiselle. Toi, là. Surtout que t'as qu'une chaussure, et en plus elle est bizarre.
Jaguarianne, affolée, regarda sa montre. Elle indiquait 23h56. Elle devait être au sein de Jaguarys d'ici 4 minutes mais ne pouvait pas rentrer dans Jaguarys tant qu'elle serait humaine. Jaguarianne, se cogna la tête contre le dôme magique plusieurs fois de suite.
- Nan mais l'abîmez pas, quoi...
Les douze coups de Minuit retentirent et la métamorphose opéra ;

Jaguarianne fut transformée en pikimi.

Bibidibabidibou apparut soudain, la regardant nonchalamment.
-Je t'ai bien eu, hein ? Y'a rien de plus effroyable qu'un pikimi !

FIN


Dernière édition par MoOny Blasée le Mer 11 Jan - 15:06, édité 1 fois
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Les contes d'Alysia (par MoOny) Empty L'homme à la barbe Verte.

Message par MoOny Mer 11 Jan - 15:05

Il était une fois, dans le pays Elfique, un homme très riche. Il avait des tas de maisons de campagnes, de la vaisselle d'Or et d'Argent, une véritable garde-robe de ministre, des relations haut-placées... Il ne lui manquait rien, si ce n'est une femme. Mais par malheur cet elfe-là avait la barbe verte, ce qui le rendait laid au point de faire peur. Les enfants et les dames fuyaient à son approche, lorsque de sa jambe de bois, il frappait d'un "toc" irrégulier le pavé des rues de Karakis. Et tous les hommes le craignaient et baissaient la tête, lorsque de sa voix grave et rauque il demandait deux baguettes pas trop cuites à la boulangère. On disait même qu'il avait en fait eu déjà plusieurs femmes, mais qu'on ne savait où elles étaient passées.
En ce temps-là, habitait à côté d'une de ses maisons de la ville une femme avec ses deux filles, l'une aussi flamboyante que le Soleil, et l'autre aussi pure que les Lunes. La Barbe Verte lui demanda maintes et maintes fois une des deux en mariage, mais les deux soeurs inventaient moult prétextes, ne pouvant se résigner à épouser un homme qui eut la barbe verte.
Pour les convaincre, l'homme qui était fort riche invita les deux soeurs et leurs amies à la soirée Miaou Bounga qu'organisait le roi kel-Cha à Jaguarys. Pendant une semaine ce ne furent que collations et festins, danses et jeux, discussions et courses de vitesse dans les montagnes de Lovinah, traqués par les trafiquants de Monslaves. Et la Cadette des deux soeurs, celle qui était pure comme les deux Lunes, trouva que la Barbe Verte n'avait plus la barbe si verte que ça et qu'il était même fort bel homme.
Lorsqu'ils revinrent de Jaguarys (moins nombreux qu'à l'aller, parce que quelques uns des invités s'étaient fait bouffer par des Milk-sharks), le mariage entre la Barbe Verte et la Cadette fut conclu.
Une semaine après les noces, un soir, la Barbe Verte vint trouver sa femme et lui dit qu'il était invité à une soirée déguisée à Sabledoray et qu'il ne rentrerait qu'au petit matin.
- Je te confie les clés de la villa, dit-il, tu peux aller partout, mais je t'interdis d'entrer dans la chambre au fond à droite du premier couloir à gauche quand tu montes au 3 étage de l'aile Ouest. Car si tu te rend là-bas, il n'y a rien que tu puisses attendre de ma colère.
La jeune femme promit qu'elle ne s'y rendrait pas, embrassa son mari et le regarda s'éloigner sur son navire au large du port, déguisé en Boofankor. Aussitôt qu'il eut disparu à l'horizon, toutes les amies de la Cadette (ou du moins ce qu'il en restait) et sa grande soeur vinrent chez elle pour visiter sa maison, admirer les vaisselles d'or et d'argent, toucher aux pierres précieuses, essayer les vêtements et les bijoux et vider la cave à vins. La Cadette, quant à elle, ne trouvait aucune distraction dans ces activités-là, et se demandait bien ce que pouvait contenir cette chambre au fond à droite du premier couloir à gauche lorsqu'on montait au 3 ème étage de l'aile Ouest. La jeune femme délaissa sans un mot ses amies et se rendit là-bas, la curiosité la poussant à enfreindre l'interdiction de son mari. Mais avant elle prit la précaution de s'armer d'un révolver au cas où on l'attaque ou pour supprimer un éventuel témoin. Elle trouva la clé correspondante à la serrure, et la tourna, avec le pistolet dans une main. Lorsqu'elle ouvrit la porte et la referma derrière elle et qu'elle récupéra la clé, la Cadette sentit un souffle nauséabond. La pièce n'était pas éclairée et il y avait une fuite d'eau parterre. La femme chercha l'interrupteur sur le mur et le trouva enfin. Elle appuya dessus.
Devant se trouvait une horde de pikimis, tout recroquevillés et apeurés dans un coin de la chambre. Ils la regardaient avec effroi. L'elfe eut pitié d'eux, et voulut s'approcher pour les caresser. Elle se rendit compte que la fuit d'eau était une flaque de sang, et que des os parsemaient le sol de la pièce(c'étaient là les os des anciennes femmes de la Barbe Verte). Soudain, un des pikimis lui sauta dessus et commença à lui manger les cheveux. Elle tomba au sol sous le choc, tandis que d'autres pikimis s'approchaient pour la griffer et lui grignoter sa robe. La jeune femme tira des coups de feu dans tous les sens, se débattant et essayant de s'échapper. Les pikimis la griffaient et la mordillaient. L'elfe réussit à se mettre debout, à assommer les animaux qui lui faisaient obstacle, à récupérer la clé qui était tombée dans une flaque de sang, à sortir de la pièce et à la refermer à double tour. Tremblante et sous le coup de l'émotion, la Cadette remonta dans sa chambre et vit que la clé de la chambre était toute tâchée de sang. Elle tenta de la nettoyer, de frotter, mais la clé avait été conçue par Bibidibabidibou elle-même, et lorsqu'on enlevait du sang d'un côté, il en réapparaissait de l'autre.
Quelques heures plus tard, la Barbe Verte rentra de sa soirée. Il était revenu plus tôt que prévu car des gardes lui avaient saboté son costume, pensant que c'était un vrai Boofankor. Il demanda le trousseau de clés à sa femme, qui lui rendit, et remarqua qu'il manquait la clé de la chambre au fond à droite du 1er couloir à gauche quand on monte au 3ème étage de l'aile Ouest.
- D'où vient, dit-il, que la clé n'est point avec les autres ?
- J'ai dû la laisser là-haut dans ma chambre, répondit-elle, tremblante.
La Cadette était en piteux état ; Sa robe déchirée était toute tâchée de sang, ses bras portaient de nombreuses marques de griffures et de morsures, elle tenait toujours un révolver dans sa main, et un pikimi était sur sa tête en train de brouter ses cheveux.
- Quelque chose me dit que tu es allée dans la chambre dont je t'avais interdit l'accès, mais je ne sais pas quoi...
- Moi ? Nooooooooooon, loin de là !!
- Apporte moi la clé.
Et c'est ce qu'elle fit. Lorsque la Barbe Verte vit que la clé était tâchée de sang, il comprit tout le manège et entra dans une colère effroyable ;
- Ah et bien tu y es entrée ! Alors tu va rejoindre tous les os que tu as vu là-bas et servir de repas à mes pikimis !
La dame eut beau le supplier, il avait donné son verdict. Alors elle lui demanda si elle pouvait une dernière fois aller voir sa soeur, qui se prélassait dans le jacuzzi sur le toit de la villa, pour lui dire au revoir. La Barbe Verte accepta. La Cadette rejoignit sa soeur dans le bain et lui expliqua la situation. Elle lui demanda si elle pouvait voir si leurs frères, faucons d'argents qu'il étaient, n'arrivaient point et que si c'était le cas, qu'elle ne pourrait les appeler. La soeur, qui avait une bonne vue, regarda l'horizon, puis dit :
- Hélas, je ne vois que le Soleil qui soleilloie et l'herbe qui herboie.
- Descendez donc, hurla le Mari d'en bas, mettre du shampooing ne met pas tant de temps !
- C'est que je dois encore me mettre de l'huile adoucissante pour la peau ! répondit la Cadette. Oh, ma soeur, ne vois-tu rien venir ?
- Je viens de te le dire, je ne vois que le Soleil qui soleilloie et l'herbe qui herboie.
- Descendez ou c'est moi qui monte !
- Vous n'oseriez pas ?! Pervers !
- Ah, je vois des Faucons d'argent qui arrivent sur des girawas. Et bien, ça alors c'est une chance.
- Grand dieu, voilà mes frères, remercia la Cadette. Puis elle cria à la Barbe Verte : J'arrive dans l'instant ! Juste le temps de me sécher...!
- Dépêchez vous donc !
Mais lorsqu'elle descendit et que la Barbe Verte s'apprêtait à la tuer, les faucons d'argent entrèrent par effraction et transpercèrent la Barbe Verte de part en part avec leurs épées. Alors que le cadavre de ce que fut cet homme effroyable gisait parterre, un des faucons d'argent s'approcha et dit :
- Barbe Verte, vous êtes en état d'arrestation pour séquestration de pikimis.
- Laisse tomber, il est mort, dit la Cadette.
- Ah, oui.

FIN


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Les contes d'Alysia (par MoOny) Empty La Princesse et le Darkhellion[La Comédie Musicale]

Message par MoOny Sam 14 Jan - 15:50

Il était une fois dans une contrée sauvage appelée Klafooty, une princesse qui vivait seule dans son château. Il n'y avait ni domestiques, ni gardes, et ses parents avaient vite déserté l'endroit, à cause des bêtes sauvages qui mangeaient les servantes. La princesse s'ennuyait beaucoup. Elle faisait de longues balades dans son château et errait pendant des jours et des nuits, de sa chambre aux cuisines, puis des cuisines aux toilettes, des toilettes à la salle de bain et de la salle de bain à sa chambre. Car le château était immense, et il fallait plusieurs jours de marche pour aller d'une pièce à une autre. Elle en profitait pour rêver de princes charmants et d'autres contes féeriques.
Ah, comme j'aimerais
Un jour, le rencontrer
L'homme qui m'aimera
Et que j'aimerais
, chantait-elle à longueur de journée.
Un jour, la princesse, ayant marre de cette vie - il était temps -, décida de quitter le château et de vivre sa vie par ses propres moyens. Elle se rendit vite compte que la contrée était très dangereuse et qu'elle ne survivrait pas longtemps. Après quelques heures de marche, la princesse arriva au milieu d'un étrange champ de plantes vertes et pointues. Elle y pénétra, s'y croyant en sécurité. Mais les plantes s'animèrent, se mirent à chanter et l'encerclèrent.
- Tu es notre prisonnière !
Elle s'écria :
- Oh mon dieu, ils m'ont faite prisonnière !
Ils ajoutèrent :
- Oui, ça c'est clair !
Des oiseaux chantèrent :
- Bon, c'est fini les rimes en "r" ?
Les Zar-Ikos attrapèrent la princesse et l'amenèrent dans leur antre. Là, sur un trône, un Darkhellion lisait une BD. A leur entrée, le darkhellion posa sa lecture sur le côté et les regarda de plus près.
- Lâchez moi, je veux partir ! criait la princesse.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda le Darkhellion d'une voix grave.
- Une femme, mon roi. Elle était perdue dans nos contrées, répondit un Zar-Ikos.
- Quoi !? Vous m'avez capturée !
- Relâchez-la, dans ce cas, répliqua le darkhellion, ennuyé.
- Mais Maître, il se pourrait qu'elle vous rende votre forme humaine.
La princesse parut tout à coup intéressée.
- Votre forme humaine ? Vous voulez dire que vous avez été victime d'une malédiction ?
Le Darkhellion se redressa, prêt à conter son histoire. Pendant ce temps, les Zar-Ikos chantaient le générique de Père Castor.
- Et oui c'est vrai.
Il fut un temps où j'étais un beau jeune homme bien fait
Fringuant et séduisant, j'avais toutes les femmes à mes pieds
Mais après l'accident Jovénia, je suis redevenu le gamin que j'étais
Adieu, amourettes et amantes, bonjour, salles de sport et de remise en forme
Et même malgré cela, je n'ai pas pu redevenir l'homme que j'étais.

Pendant ce temps, un Zar-Ikos chante une chanson déprimante.
- Un jour, je décidai de demander conseil
A une sorcière du nom de Bibidibabidibou.
Elle promit de me rendre mon apparence d'autrefois,
En échange d'un pikimi avant le coucher du soleil.
La tâche était aisée, j'acceptai sans hésiter.

Des choeurs de Zar-Ikos reprirent :
- Il accepta sans hésiteeeeeeer....
- Mais hélas à mon grand désarroi
Un ami de longue date avait vendu le dernier de ses pikimis
Désolé, il n'en avait plus pour moi
Au piège j'étais donc pris !

Et alors que d'un geste théâtral, le Prince Darkhellion mimait le désespoir, les choeurs de Zar-Ikos continuèrent :
- Et alors qu'il s'en revenait chez Bibidibabidibou
Cruelle et sans coeur elle convint de le punir
Elle le transforma en effroyable Darkhellion, pire que les poux
Et l'exila ici, à Klafooty.

La musique s'arrêta dans une valse de choeurs, tandis que le Darkhellion mimait le désespoir sur son trône. La princesse, émue, s'approcha de lui, et, de sa voix, se mit à chanter :
- Cessez de vous lamenter
Mon prince, cessez de pleurer
Je suis là, je vous aiderais
A redevenir ce que vous étiez.

Le Darkhellion la regarda profondément, et demanda :
- Est-ce vrai ? Vous m'aideriez ?
- Certainement, répondit-elle amoureusement.
Le Darkhellion sembla sourire. Soudain, il dit, décontenancé :
- Je...Excusez, moi je suis un peu enrhumé...AAA...AAA....ATCHOUUMM !
A son éternuement, la morve de Darkhellion fut projetée sur la princesse, qui se gela en un instant. Enfermée dans un tombeau de glace, elle ne pouvait plus bouger. Un grand silence se fit dans la salle. Les zar-ikos, comme le Darkhellion, restaient là, un peu déconcertés.
- Ben mince, murmura un Zar-Ikos, c'est déjà la 9ème ce mois-ci.
Le Roi Darkhellion se leva, regarda le glaçon géant et interpella 2 Zar-Ikos.
- Vous, là, rangez-la avec les autres. Et vous autres, qu'est-ce que vous regardez ?! Allez en chercher une autre et laissez moi tranquille.
Dans un petit brouhaha, les Zar-Ikos sortirent de la salle du Trône, tandis que les deux autres désignés transportaient le cercueil de glace en dehors de la salle. Le Darkhellion resta seul sur son trône et reprit sa BD pour continuer de la lire. Il se mit à chantonner :
- Les Légendaires, hey
Ils vont tous gagner
Jusqu'à la victoiiire...

Pff, tu parles. Ils vont tous nous emm*rder, ouais.

FIN
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Les contes d'Alysia (par MoOny) Empty La Belle et le Jaguarian

Message par MoOny Mer 25 Jan - 16:36

Il était une fois, dans une lointaine contrée sauvage, nommée Klafooty, vivait un roi et ses sujets dans son château. Il était très beau et séduisant, mais son coeur était dur comme la pierre et glacé comme l'iceberg qu'a percuté le Titanic, et il méprisait l'amour comme l'amitié. Un soir, une vieille femme appelée Bibi se présenta à la porte du château, demandant l'hospitalité pour la nuit. Mais sa laideur était tellement...laide - Oui, bon ça va, hein.- , que le prince failli dégueuler et lui refusa même le paillasson pour oreiller. La vieille femme enleva alors sa capuche, découvrant son visage.
- Oh, mais vous êtes...!
- Bibidibabidibou ! La sorcière ! répondit-elle.
Spoiler:
Le seigneur, effrayé, se jeta à ses pieds, implorant le pardon.
- Par pitié, j'ignorais que c'était vous !
- D'accord, répliqua Bibidibabidibou, j'accepte tes excuses si tu m'achètes un pikimi ! Pas cher, 3 kishus.
S'il y a bien une chose que le Prince ne détestait pas, c'était l'argent et les kishus. Il faisait tout pour en économiser le plus possible et refusait d'acheter quoi que ce soit d'inutile. Et Bibidibabidibou le savait.
- Hors de question ! C'est beaucoup trop cher ! s'exclama-t-il.
- J'en étais sûr, t'es un gros radin ! Moi, Bibidibabidibou, je te maudis ! Tu es voué à devenir un créature effroyable et...
- Un pikimi ? la coupa-t-il.
- Hein ?
- Est-ce que je vais devenir une saloperie de pikimi, comme presque tous les héros des contes précédents ?
- Euh...Non ! Tu es voué à devenir un Jaguarian et ce jusqu'à la fin de tes jours !
- Euh...joker !
- Mais qu'est-ce qu'il y a, ENCORE ?!
- Je demande un joker ; J'accepte d'être maudit, si d'ici la fin de mes jours, j'arrive à briser cette malédiction.
- Très bien, tu seras un Jaguarian JUSQU'À CE QUE tu acceptes, par amour, d'acheter un objet rare et précieux à une jeune fille.
- Eh, mais c'est pas juste ! s'indigna le Prince.
- C'est toi qui l'a cherché, pauvre m*rde ! s'exclama Bibidibabidibou, en disparaissant alors.
La transformation s'opéra alors ; Le prince, tantôt humain, vit des griffes apparaître au bout de ses doigts et des poils pousser sur son torse, ses jambes, ses bras, son //CENSURE//. Et par rancune, Bibidibabidibou ne manqua pas de doublement le punir ; Tous ses serviteurs, ses cuisiniers et ses sujets furent changés en pikimis. Une ère de malheur débuta.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Quelques années plus tard, la situation du Château n'avait pas changé ; Les serviteurs et les sujets étaient toujours pikimis, et le Prince était toujours jaguarian. Il restait toute la journée dans la salle du trône, assis sur son trône, qui faisait aussi office de toilettes et qui avait une table dépliante, pour que le Prince ne se fatigue point, car il était devenu aussi flemmard qu'avare.
- Hélas, se disait-il, comment pourrais-je un jour approcher une jeune fille, avec cet aspect ? Elles fuiront toutes à mon approche...
- Piki, piki-mi ! s'exclama alors un pikimi, ancien conseiller.
- Je ne vois pas pourquoi je bougerais de là, je suis très bien. Elles n'ont qu'à venir, si elles veulent un objet rare et précieux.
Le conseiller pikimi savait que c'était chose inutile d'insister auprès de son maître. Il décida de prendre les choses en main. Pour votre confort, nous avons ici un interprète qui vous traduira les dires des pikimis. Comme nous manquons de budget, il n'est pas le meilleur traducteur qu'on puisse trouver, mais on fait avec et on vous emm*rde.
Le conseiller fit réunir tous les sujets dans le grand salon, et leur dit :
- Piki-mi, piki, piki, piki-mi, piki piki !
- Euh...Bonjour, chers amis. Je vous ai réunis ici dans le but de manger des cacahuètes pour permettre au Prince de se trouver une patate et de lui disséquer un objet rare et précieux.
- Pikimi, piki piki ? Piki-mi, piki-mi-mi ! demanda alors un sujet dans l'assistance.
- Mais comment allons nous manger des cacahuètes ?! Le frigo est bien trop loin de tout !
Le conseiller sembla réfléchir un instant, puis déclara :
- Piki-mi, piki piki piki-mi mi-mi piki-mi piki ! Piki-mi piki piki mi !
- J'ai une idée pour manger des cacahuètes, nous allons sortir du frigo et rendre visite au Gardien ! Il nous aidera a déplacer le frigo plus près de la frontière de Klafooty et nous aidera à manger des cacahuètes.
Les pikimis acquiescèrent en choeur. C'était décidé ; Ils allaient voir le Gardien pour qu'il les aide à attirer des jeunes filles, afin que le Prince se trouve une copine et lui achète un objet rare et précieux par amour.

Le Gardien allait-il accepter ? Le Prince trouverait-il une jeune fille à son goût ? Achèterait-il un objet rare et précieux ? Ou serait-il condamné à rester Jaguarian jusqu'à la fin de ses jours ? Bibidibabidibou serait-elle compatissante et annulera-t-elle la malédiction ? Ou l'obligera-t-elle a lui acheter un pikimi ?
La suite, dans un prochain épisode.

A suivre...
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